Communiqué de presse. Paris, 31 janvier 2025.
Ce vendredi 31 janvier 2025, le blogueur Bassem Braïki, a été à nouveau condamné pour injure et incitation à la haine et à la violence homophobe par le Tribunal correctionnel de Paris.
Bassem Braïki, un habitué des propos homophobes
« Les homosexuels, il faut vous soigner […] et moi j’ai la solution […} tu prends un Efferalgan tu mélanges avec du cyanure […] faut éradiquer ce phénomène. » expliquait le blogueur Bassem Braïki dans une vidéo Snapchat. Lors du procès qui s’est tenu le 14 novembre dernier, c’est un total de dix déclarations homophobes, prononcées par le polémiste et diffusées sur Snapchat et YouTube, qui ont été examinées.
Ce n’est pas la première fois que Bassem Braïki se retrouve devant la justice pour ses propos haineux à l’encontre des personnes LGBT+. Il avait déjà été condamné pour provocation à la haine homophobe en octobre 2020 par le Tribunal judiciaire de Lyon et, il y a seulement deux semaines, par le Tribunal judiciaire de Paris.
Une relaxe partielle et une peine d’amende prononcée
Le Tribunal correctionnel de Paris a cependant relaxé Bassem Braiki pour neuf des dix propos incriminés, estimant qu’il n’était pas prouvé qu’il était à l’origine de leur diffusion en ligne. Lors de l’audience, l’intéressé avait reconnu être l’auteur de ces déclarations mais a affirmé qu’elles avaient été publiées par des faux comptes, ne s’attribuant la gestion que d’un seul d’entre eux.
C’est donc pour une seule de ses déclarations que le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Bassem Braïki à une amende de 1 000 € pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de l’orientation sexuelle.
Pour Giulio Girogi, président de l’association Mousse, « les réseaux sociaux ne sont pas des zones de non-droit. Les propos de haine sont condamnables sur internet comme ailleurs ».
Pour Me Étienne Deshoulières, avocat des associations, « les jeunes LGBT+ se comprennent au travers des insultes et appels à la haine homophobes diffusés sur les réseaux sociaux. Ce sont ces jeunes que la loi vise à protéger ».
CONTACT PRESSE :
Étienne Deshoulières, avocat au barreau de Paris
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