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Plainte contre l’AGRIF et le Salon Beige pour injures homophobes

Communiqué de presse – Paris, 17/01/2023

Mousse et Stop homophobie déposent plainte aujourd’hui contre l’AGRIF et le Salon Beige pour injures homophobes. Les propos poursuivis s’en prennent violemment et gratuitement aux personnes LGBT+. 

Bernard Antony est un journaliste et homme politique français. Il est également le fondateur et président de l’Alliance générale contre le racisme et pour le Respect de l’Identité française et chrétienne (AGRIF), une association qui lutte contre « le racisme antifrançais et antichrétien, la pornographie et les atteintes au respect de la femme et de l’enfant »

« Enfoirés de Sodome et Gomorrhe »

Le 14 octobre 2022, Bernard Antony a publié sur son blog un article intitulé « L’AGRIF défend l’abbé Pagès contre la dictature LGBT ».

Dans ses écrits, Bernard Anthony réagit au procès intenté à l’Abbé Guy Pagès pour  diffamation, injure et incitation à la haine à raison de l’orientation sexuelle. A plusieurs reprises, le journaliste s’en prend violemment aux personnes LGBT+, qu’il qualifie de « tarés »« misérables pervers s’étalant en continuité sodomite à la queue leu-leu » ou encore d’ « enfoirés de Sodome et Gomorrhe ».

Le 15 octobre 2022, le site Salon Beigequi a déjà fait sujet d’une plainte de la part de Mousse, a partagé l’article de Bernard Anthony, rejoignant ainsi l’élan de haine envers les personnes LGBT+. 

Plainte avec constitution de partie civile

Les associations Mousse et STOP homophobie déposent aujourd’hui une plainte avec constitution de partie civile contre Bernard Anthony et le site Salon Beige, pour injures publiques envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Pour Me Étienne Deshoulières, avocat des associations, « l’AGRIF et le Salon Beige insultent gratuitement les personnes LGBT+ en les traitants de « tarés », « pervers », « sodomites » et « enfoirés ». Quelles que soient les valeurs défendues par ces organisations, de tels propos dépassent largement les limites de la liberté d’expression. Une sanction pénale s’impose. »

Contact presse :

Étienne Deshoulières – Avocat au barreau de Paris

Tél. : 0177628203 – www.deshoulieres-avocats.com